Définition de TOUFFU, UE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : tou-fu, fue

DÉFINITIONS

1
Qui est en touffe, qui est épais et bien garni.
Une plume touffue ondoyait sur sa tête
de François L'Hermite, sieur du Soliers, dit TRISTAN L'HERMITE dans M. de Chrispe, I, 3
Le blé, riche présent de la blonde Cérès, Trop touffu bien souvent épuise les guérets
de Jean de LA FONTAINE dans Fabl. IX, 11
Son menton nourrissait une barbe touffue
de Jean de LA FONTAINE dans ib. XI, 7
Le génie poétique anglais ressemble jusqu'à présent à un arbre touffu, planté par la nature, jetant au hasard mille rameaux, et croissant inégalement avec force
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Mél. litt. trag. angl.
Une race de brebis à plusieurs cornes, à la laine dure et épaisse, au-dessous de laquelle se trouve une seconde fourrure d'une laine plus douce, plus fine et plus touffue
de Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON dans Quadrup. t. v, p. 124
Et des pampres touffus le luxe infructueux
de Jacques DELILLE dans Géorg. II
2
Garni de touffes.
Sur tes rochers touffus....
de André CHÉNIER dans à la France.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
La queue.... le bout de laquelle est fort touffu de poil
de Ambroise PARÉ dans Monstr. app. 3

ÉTYMOLOGIE

1
Touffe.

Termes proches de TOUFFU, UE